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Nanout en Australie
11 mars 2013

Le premier… d’une longue série.

Le voilà passé depuis maintenant 2 semaines et le sentiment de frustration est toujours intact.

La première personne qui me l’avait décrit comme une expérience qui avait bouleversée sa vie, je ne l’ai pas cru. Qu’une rando soit belle et traverse des paysage magnifiques, soit ; mais de là à ce qu’un trek change une vie… Et ben si! Et l’expérience est faite!

 

1 semaine de 6 jours au cœur d’un parc naturel classé au patrimoine mondial de l’Unesco, entre amis et loin de toute technologie. Plus d’IPhone pour interrompre les conversations, de bagnoles, de montres ou d’ordi qui te font oublier que le bonheur est parfois plus simple.

Vivre au rythme de la nature, partager et échanger avec des inconnus rencontrés sur le chemin et qui ont le même désir d’aventure.

Parce que c’est ça aussi un trek finalement, quand tu as 20 voire 25 kilo sur le dos, personne n’est meilleur qu’un autre et tout le monde évolue avec les même douleurs, la même hargne mais finalement le même bonheur, pour finir comme une grande colo bras dessus et bras dessous une bière à la main.

 

Certes on en a chié, mais je crois que le plus dur a été de retrouver sa place parmi les « gens normaux », d’autant plus que pour couronner le tout, 2 jours après on était à Melbourne : THE City !

 

C’est donc un samedi que tout a commencé lorsque Alex, Pauline et moi avons quitté le sud de la Tasmanie pour rejoindre Kooby et Jeannot dans le Nord pour 2 jours de retrouvailles avant le grand saut. C’est dans un backpacker que nous avons pris nos quartiers pour terminer les préparatifs de départ. S’en suit, bien entendu, quelques bières et de la vraie, de la grosse, de la bonne déconnade !

 

Et puis c’est le départ. Après la première journée (10km avec dénivelé), on s’est quand même demandé si on n’avait pas fait une connerie tant nos épaules étaient douloureuses. Et puis après les premières rencontres, on réalise que finalement tout le monde est dans la même merde et que si le papi de 60 balais en train de monter sa tente peut le faire, alors pourquoi pas nous.

Et puis les jours passent (à une vitesse folle d’ailleurs) et on oublie son dos et ses épaules… et ses cuisses… et y’a les pieds aussi (hein kooby ?) Et puis pour finir, le dernier jour, on avale ses 17 km avant 10 du matin et en chantant!

 

Pour l’hygiène, ben finalement ne pas se laver pendant 6 jours… ben c’est peut être ça les vrais vacances ! Sans dec, je dois dire que les lacs et rivières traversée nous ont beaucoup aidés à nous supporter les uns les autres !

 

L’après rando de la journée est lui aussi un moment grandiose. D’abord parce qu’on marche plus… et qu’en plus, on se retrouvait tous les jours sur l’Héli pad de la hutte ou nous étions pour boire du pinard et se raconter des conneries avec 2 camarades de marches de Melbourne. Et puis en allant de la soirée, le cercle s’agrandissait pour faire de ce moment,  à la fin de la semaine, une véritable institution! Et puis l’après rando c’est aussi se rendre compte après avoir marché la tête dans le guidon toute la journée dans quel endroit nous vivons cette expérience. Et prendre enfin le temps… d‘apprécier la beauté et l’aspect mystique des lieux. Enfin prendre le temps quoi !

 

En tout cas avec nos 6 litres de pinard embarqués dans nos sacs, on n’a pas failli à notre réputation et l’information a vite fait le tour des Craddle Mountains (nom du parc national).

 

Et puis il les fallait ses 6 litres, au moins pour s’endormir par ce que nous dormions sur des planches de bois et même Paulin et moi qui vivons dans un van depuis un an , avions du mal à trouver le sommeil.

 

Question bestioles on a plutôt été chanceux : Oppossums, THE Plaptypus, Kangourous, on a même entendu un diable de Tasmanie ! Mais pas de Wombats à mon grand désespoir.

 

Bref il est difficile de parler individuellement des 6 jours du trek, sachant que l’activité principale et quasi unique, est de marcher.

En revanche il est impossible et c’est là toute la magie de la chose de vous parler des paysages rencontrées et qui sont parmi les plus beaux du monde. Les photos aident certes un peu mais un Balzac ou un Zola auraient bien sûr faits mieux avec des mots.

 

Alors oui, nous sommes bouleversés, par toute cette beauté naturelle, cette générosité humaine et parce que… ben… on a réussi !

 

John Zola de Balzac

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Commentaires
S
Que de paysages, de rencontres, et d'expériences qui à coups sûr vous ont déjà grandi ! Serrez les dents, ouvrez les yeux, avalez les kms, et prenez encore votre temps, c'est le destin qui vous ramènera en métropole...
T
Salut les pèlerins !<br /> <br /> Well done pour le bout de chemin parcouru, ça sonne presque comme un voyage initiatique, un très beau récit en tout cas.<br /> <br /> La bisette
D
Tu m'as transporté le temps de la lecture !<br /> <br /> Bisous à vous
K
Yes we did it ! (double tendinite au bras gauche, 11 ampoules sur les pieds !) mais que du bonheur ! Merci a vous.
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